En forme de femme

Marathon olympique féminin 2012

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Devant le mammouth qui me sert de télévision, ce matin, j’ai suivi pas à pas les marathoniennes aux Jeux Olympiques de Londres. Dès que le peloton de tête a passé le 30ème kilomètre, j’ai commencé à trépigner au bord du divan, les poings serrés et les épaules en avant. La Russe Tatyana Petrova a fait de la finale une lutte serrée, tenant tête aux bêtes africaines jusqu’à s’emparer du bronze. La remontée spectaculaire de l’Ukrainienne Tetyana Gamera en a rajouté. Vers le 38ème kilomètre et jusqu’à ce que le ruban soit déchiré, on pouvait lire la douleur sur la foulée et sur le visage des meneuses. J’étais franchement émue.

Tiki Gelana, qui a remporté la médaille d’or, a terminé le marathon en 2h23’07’’ – une allure moyenne de 3’23’’/Km. En réalité, elle a couru la première moitié du parcours en 1h13’13’’, ce qui veut dire que la deuxième moitié, plus rapide, a été franchie en moins de 70 minutes.

J’imagine que personne n’est indifférent aux performances de ces athlètes, mais quelque chose me dit que ceux qui s’entraînent à la course de fond et savent ce que représente, concrètement, une course de 42,2 Km à cette allure, les apprécient d’autant plus.

Aussitôt terminé, ce marathon m’a donné une irrésistible envie de courir. Pour au moins trente ans encore.

3 réflexions sur “Marathon olympique féminin 2012

  1. Nous avons partagé les mêmes émotions devant notre télé… Mon entraînement fait après la course me semblait tellement lent! Vivement dimanche prochain pour celui des hommes!

  2. Même chose de mon côté, assise dans la même position, avec les mêmes émotions!! ;o)

  3. Je suis parti rejoindre mon groupe de coureurs dimanche matin après avoir vu les dix premiers kilomètres de ce marathon. La première chose que j’ai faite en arrivant fut d’aller voir le vidéo sur le site de RDS. Le marathon olympique a toujours quelque chose de spécial. Un peu triste, par contre, qu’il n’ait pas fini dans le stade olympique.

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